Archive for June 7th, 2015

RAAD studio a conçu cet appartement contemporain pour une famille dans Greenwich Village, à New York.

RAAD Studio have designed this contemporary apartment for a family in Greenwich Village, New York.

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Concrete a conçu une chambre d’hôtel loft compacte avec de nombreuses fonctionnalités cachées, pour une nouvelle marque d’hôtel nommé Zoku. Leur premier hôtel ouvrira à Amsterdam à l’automne 2015.

Concrete have designed a compact loft hotel room with many hidden features, for a new hotel brand named Zoku. Their first hotel will be opening in Amsterdam in the fall of 2015.

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Cette maison d’hôtes dans la cour arrière offre un espace supplémentaire pour les invités.

L’architecte Martin Kallesø a conçu une petite maison d’hôtes, située dans la cour arrière d’une maison dans la ville danoise de Præstø.

This Backyard Guest House Provides Extra Space For Visitors

Architect Martin Kallesø has designed a small guesthouse, located in the backyard of a home in the Danish town of Præstø.

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La maison d’hôtes est située dans une vaste zone de résidences secondaires, qui se caractérise par de nombreux nouveaux cottages typiques de vacances. Ceux-ci sont souvent construits en bois, comme c’est aussi le cas de la petite maison d’hôtes. L’objectif étant d’ajouter un peu d’espace supplémentaire pour une résidence secondaire existante et ainsi acquérir de l’espace de vie supplémentaire.

The guesthouse is situated in a large holiday home area, which is characterised by many new traditional holiday cottages. These are often constructed in timber, as is also the case with the small guesthouse. The objective with guesthouse is to add some extra space to an existing holiday cottage and thereby acquire additional living space.

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Le nouvel espace diffère des maisons de vacances traditionnelles des environs, il est plus asymétrique et donc le résultat d’un processus d’une forme qui correspond aux caractéristiques du site. L’élément qui relie la nouvelle maison d’hôtes aux locations de chalets environnants est l’utilisation du bois peint en noir sur les façades ainsi que l’utilisation de panneaux de bois à l’intérieur.

The new space differs from the surrounding traditional holiday homes, is more asymmetrical and thus the result of a form-giving process that relates to the characteristics of the site. The element that links the new guesthouse to the surrounding holiday cottages is the use of black painted wood on the facades as well as the use of wooden panels in the interior.

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La maison d’hôtes est placée dans le coin nord-ouest de la parcelle et est constituée d’une boîte de forme irrégulière en bois peinte en noir, dont la forme est basée sur la proximité des maisons de vacances voisines et le souhait d’intimité des clients. En outre, un vieux grand frêne à proximité définit l’emplacement. Cela a abouti à une grande baie caractéristique, qui fonctionne également comme une niche ou tout simplement un endroit pour se détendre et lire.

The guesthouse is positioned in the north-western corner of the plot and it consists of an irregular black painted wooden box, which has been shaped based on the proximity of the neighbouring holiday homes and the client´s wish for privacy. Also, a large old ash tree nearby defines the placement. This has resulted in a characteristic large bay, which also functions as a sitting niche or simply a place for relaxing and reading.

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Le petit espace est assez grand pour contenir un lit double ainsi qu’une armoire intégrée. Le plancher intérieur, le plafond et les murs sont couverts de feuilles de placage mat dans une couleur de bois chaude.

The small space is large enough to contain a double bed as well as a built-in wardrobe. The interior floor, ceiling and the walls are all covered with matte veneer sheets in a warm wooden colour.

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Le toit est légèrement incliné d’un côté et et comprend une fenêtre côté ouest qui fait face au ciel. En raison de l’emplacement angulaire et des maisons voisines, les façades du bâtiment nord et ouest apparaissent complètement fermées. Le bâtiment est recouvert de bois de mélèze peint en noir tandis que tous les détails de portes et fenêtres sont faits de cadres de bois peints en noir.

The roof is slightly tilted to the one side and includes a westward window facing the sky. Due to the angular placement and the neighbouring houses, the facades of the building towards north and west appear completely closed. The building is covered with black painted larch wood while all door and window details are made of black painted wooden frames.

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NO. 1 : EL CELLER DE CAN ROCA, GIRONA, ESPAGNE

SUR LE PASSE : JOAN ROCA
CHEF PATISSIER : JORDI ROCA
STYLE DE CUISINE : ESPAGNOLE MODERNE
PLAT VEDETTE : MAQUEREAU AUX CORNICHONS ET OEUFS DE MULET
SITE WEB : http://cellercanroca.com/index.htm

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Plats d’une exposition (Article de Xavier Agulló)

La veille du rendez-vous à El Celler de Can Roca m’assaillent des sensations, des émotions non concrètes. Vous le savez bien, c’est comme la veille d’un grand voyage : nerfs, inquiétude, attentes oniriques… En réalité, le voyage commence toujours avant le voyage. Parce que le « voyage » est une attitude, un univers intérieur révolutionné par la crainte de franchir des frontières et des horizons, une promesse abstraite de savoir ignoré ; et que peut-il y avoir de plus excitant que d’être sur le point de vivre une nouvelle « découverte »…
Les trois « roches », placés au centre de la table d’El Celler, sont le symbole d’une journée où les bifurcations seront le chemin, le Nord sera tous les points cardinaux et le plaisir sera un labyrinthe de synapse. Joan, Josep et Jordi. Trois pièces d’une géométrie inconnue qui, dans une synergie imaginative, nous fera comprendre l’algorithme jouissif des cinq éléments aristotéliques puissamment conjugués.

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Le monde nous attend d’entrée dans une ludique déclaration de cosmopolitisme qui n’oublie pas les origines ni les géographies intérieures, car « il y a d’autres mondes, mais ils sont dans celui-ci » : l’Asie est algues, œufs de poisson et soja ; l’Amérique est maïs et guacamole ; l’Afrique est dattes et épices ; l’Europe est parmesan… Gérone, chers amis, est sa terre distillée dans un bonbon. Des cercles concentriques, débuts et fins qui sont des débuts…
Des mondes dans des mondes dans des mondes. Une matriochka sensorielle qui nous offre des paysages où rien n’est ce qu’il paraît et où tout brille. Un cocktail bonbon de Campari et pamplemousse d’une extrême subtilité ; des biscuits de poulet rôti au citron comme un mirage parfait de la saveur séminale ; simili d’écorces avec des arêtes d’anchois de L’Escala et algues au tempura de riz de Pals ; filets et arêtes de rasons… Un zoom de commotions, nudité et provocation, naturel et sophistication… Nous cueillons maintenant d’un bonsaï les olives caramélisées farcies d’anchois ; nous dévoilons de manière nucléaire, sans distorsions, l’obscénité liquide de la courgette en omelette ; nous admirons l’académisme déconstructif de calmars à la romaine enveloppés d’obulato (pâte de farine de riz japonaise) qui sont une métaphore sapide ; nous buvons une truffe d’été, nous texturisons en brioche ; nous croustillons du foie gras, figues et brandy… Admiration pour la maîtrise des saveurs tactiles, fascination pour le raffinement technique.

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Oh ! Myriade de secousses gustatives et palpables, un jardin des sens : salade verte (jus de la peau du concombre, sorbet d’olive, shiso vert, sucre candi farci de Chartreuse…).

Equilibre dans le déséquilibre : huîtres au Palo Cortado ou un yin‑yang, chaleur et froid, douceur et force, huîtres, ail blanc et noir… Robustes synergies douces, acides, amères, piquantes, fumées, orientales : soupe de cerises à l’anguille fumée, amandes amères, glace à la cerise, amaretto, gingembre… La température devenue texture dans une composition à la fois naturaliste et synthétique, esthétique, ludique et lascive : crevette de Palamós et son environnement (éponge d’encre, sable de crevette, pattes frites). Lumière méditerranéenne, ombres portuaires : petits escargots au fenouil et leurs essences. Une parfaite émulation contemporaine : sole meunière. Sons précis, avec une rigoureuse séparation de canaux face aux souvenirs empâtés et bruyants. Goût pour la sublimation sensuelle des classiques, également. Comme la brandade de morue, distillation infinitésimale d’une saveur inoubliable. Le Riesling exprimé dans ses composants (saveurs et arômes) pour bercer le savoureux cochon de lait ibérique. Le suquet aux gnocchis de pomme de terre et safran, anisés et orange baignant le rouget à basse température et son foie. La ventrèche d’agneau avec la fumée de sa braise. L’oie et l’oie aux ails grillés. Le foie de pigeonneau bouleversant les impressions. Le nuage de citron en hyperbate, parce que d’abord fut le parfum (yeah, Jordi !). Les fraises chantilly « burtoniennes » qui dénaturent à tout jamais d’autres fraises chantilly différentes.

Un voyage chromatique au jeu intelligent entre le vin et la terre ; la recréation d’un univers global et polyédrique en sensations grâce au dialogue entre la cuisine, l’œnologie et l’intellect.

Un voyage aux limites des paradis perdus…

NO. 2 : OSTERIA FRANCESCANA, MODENA, ITALIE

SUR LE PASSE : MASSIMO BOTTURA (EN PHOTO), TAKAHIKO KONDO ET DAVIDE DI FABIO
STYLE DE CUISINE : ITALIENNE CONTEMPORAINE
PLAT VEDETTE : LA PART CROUSTILLANTE DE LASAGNE
SITE WEB : http://www.osteriafrancescana.it/index.php

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Malgré le fait que Massimo Bottura voyage fréquemment, a acquis une réputation internationale et a vu son récent livre, “Ne jamais faire confiance à un Chef italien trop mince”, publié en plusieurs langues, sa cuisine reste profondément italienne. En fait, ses plats sont une célébration joyeuse de l’Emilie-Romagne – sa province natale du nord de l’Italie où se situe son élégant restaurant.

Bottura est réputé pour ses rebondissements sur les mœurs culinaires italiennes – Parmigiano Reggiano voit son célèbre fromage de la région servi dans la plupart des formes et des textures que certains convives n’auront jamais connu, par exemple – mais son menu comprend également des classiques délicieusement exécutés tels que les tagliatelles maison au ragù et risotto cuit au jus de veau.

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En parallèle, le menu dégustation des Sensations est l’expérimentation des ingrédients de saison, et locaux d’un effet extraordinaire. Des amuse-bouche comme les macarons de lapin exquis, aux ravioli d’anguille et au cochon de lait avec du vinaigre balsamique, l’Osteria Francescana est une exploration de produits et des traditions de la région élaborés d’une manière extrêmement contemporaine. Il est aussi un reflet de la nature curieuse de Bottura ; il est toujours à la recherche d’une évolution de la cuisine de son pays, inspiré par l’art, la musique, sa famille et ses voyages.

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Maintenant âgé de 20 ans, le restaurant est situé dans une rue paisible de Modène et abrite une série d’œuvres d’art modernes à travers plusieurs salles du restaurant. Le service irréprochable et un programme imaginatif du vin est dirigé avec un charisme tranquille par Beppe Palmieri. Mais c’est dans la cuisine, ainsi que dans l’imagination inventive de Bottura, que la vraie magie se produit.

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NO. 3 : NOMA, COPENHAGEN, DANEMARK

SUR LE PASSE : RENE REDZEPI (PICTURED) ET LE CHEF DE CUISINE DANIEL GIUSTI
CHEF PATISSIER : MALCOLM LIVINGSTON II
STYLE DE CUISINE : DE SAISON, DU TERROIR SCANDINAVE
PLAT VEDETTE : CREVETTES DOUCES ENVELOPPEES DANS DES FEUILLES D’AIL SAUVAGE
SITE WEB : http://noma.dk/

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Ca a été un tourbillon de 12 mois pour René Redzepi et l’équipe du Noma. Ainsi après avoir récupéré la place numéro un dans l’édition 2014 des 50 meilleurs restaurants du monde, Redzepi a haussé les baguettes et déplacé le Noma au Japon pour cinq semaines super débordées, plus tôt cette année, et a reçu des critiques élogieusement sauvages.

Maintenant de retour sur le sol danois, l’équipe du Noma a été redynamisée par son expérience dans le Pays du Soleil Levant, où les ingrédients indigènes comme les crevettes botan de EBI et le canard sauvage ont été servis aux convives de Tokyo avec des effets spectaculaires.

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Maintenant, l’attention est, une fois encore, tournée vers le terroir nordique bien-aimé de Redzepi. Les plats sont en phase avec les saisons, comme le lait caillé et le premier ail de 2015 ; et les premières pousses vertes du printemps avec une marinade de pétoncles. Et l’on voit Redzepi faire ce qu’il fait le mieux : jouer avec des techniques telles que la fermentation et la création culinaires au-delà de la perception de la plupart des gens.

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La capacité du Noma à rester innovant et à assimiler les cultures culinaires autres que les siennes démontre non seulement l’immense habileté de Redzepi et de son équipe, mais aussi l’importance mondiale du Noma. Il reste parmi les restaurants les plus influents de ce siècle.

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NO. 4 : CENTRAL, LIMA, PERU

SUR LE PASSE : VIRGILIO MARTINEZ (EN PHOTO) ET LE CHEF DE CUISINE PIA LEON
STYLE DE CUISINE : AVANT-GARDE PERUVIENNE
PLAT VEDETTE : POULPE AU CHARBON VIOLET
SITE WEB : http://centralrestaurante.com.pe/

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Chef de Virgilio Martinez a élevé la cuisine péruvienne à un niveau extrême. Central, qui a gagné la première place sur la liste des 50 meilleurs restaurants de l’Amérique latine en 2014, emmène les convives dans un voyage vertical à travers le paysage du Pérou, en servant des ingrédients du pays provenant de différentes altitudes. Les montagnes, la mer, le désert et la jungle sont tous représentés au Menu dégustation du Central qui voyage de 25 mètres de profondeur à 4200 mètres au dessus du niveau de la mer.

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Le célèbre restaurant bio du Pérou et ancien patrimoine des Andes, repousser les limites culinaires pour ravir les clients avec des créations inventives. Mais les convives doivent également essayer des ingrédients pour la plupart inconnus de la majorité des Péruviens, sans parler du reste du monde. Ceux-ci comprennent le cushuro, les bactéries qui ressemblent au caviar comme trouvés dans les montagnes après un orage ; la tunta, un tubercule lyophilisé blanc datant de l’époque des Incas ; et l’airampo, un membre de la famille des cactus de couleur magenta qui pousse dans les Andes.

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Le projet de recherche Mater Iniciativa de Martinez joue un rôle central dans le développement de l’identité et de l’idéologie du restaurant. Le chef, qui a travaillé à travers le monde avant de retourner à la maison pour ouvrir Central en 2009, a entraîné une équipe interdisciplinaire alliant gastronomie et nutrition, l’histoire, l’anthropologie et la science. Lui et ses acolytes se rendent régulièrement à travers le Pérou pour découvrir et étudier des ingrédients locaux, alimentant le récit culinaire extraordinaire joué sur les plaques du restaurant.

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NO. 5 : ELEVEN MADISON PARK, NEW YORK, USA

SUR LE PASSE : DANIEL HUMM (EN PHOTO) ET LE CHEF DE CUISINE CHRIS FLINT
STYLE DE CUISINE : EUROPEENNE MODERNE AVEC UNE TOUCHE NEW YORKAISE
PLAT VEDETTE : CANARD AU MIEL DE LAVANDE, POMMES ET RUTABAGA
SITE WEB : http://elevenmadisonpark.com/

Daniel Humm, Executive Chef of Eleven Madison Park, NY.

Daniel Humm, Executive Chef of Eleven Madison Park, NY.

Si la recette pour un restaurant exceptionnel c’est de créer l’équilibre parfait entre la bonne cuisine et un service impeccable, alors les copropriétaires de l’Eleven Madison Park, Daniel Humm et Will Guidara ont touché le jackpot. La paire pense donner une expérience inoubliable en faisant tourner le restaurant des deux côtés du mur – la cuisine et la salle à manger – avec la combinaison du talent du chef Humm avec le charisme de Guidara.

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Malgré les nappes d’une blancheur éclatante et un grand, haut plafond de la salle à manger, il n’y a aucune sensation d’étouffement. Les plats sont souvent ludiques et interactifs – le dessert «Name That Milk» arrive dans une boîte en bois ornée contenant quatre barres de chocolat Mast Brothers spécialement commandées, des crayons et une carte avec quatre dessins d’animaux. Les clients doivent goûter chaque barre pour déterminer laquelle appartient à quel animal: le lait de vache, de brebis, de chèvre ou de bufflonne. Les plats sont souvent adaptés et conçus spécifiquement pour les clients, et sont chacun minutieusement étudiés par l’équipe de Guidara pour créer l’expérience parfaite sur mesure.

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Le duo s’est rencontré il ya une dizaine d’années, réuni par le restaurateur légendaire Danny Meyer, à qui ils ont acheté Eleven Madison Park en 2011. L’amitié profonde est évidente dans l’atmosphère du restaurant – c’est la fête de Humm et Guidara et tout le monde est invité.

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HAO Design Studio a conçu cet appartement dans la ville de Kaohsiung, à Taiwan pour un couple, leurs trois chats bien-aimés, et tous leurs objets de collection. Ils ont échangé les planchers de marbre lumineux par un béton plus modeste, qui a donné instantanément le ton pour un espace moderne/industriel.

A LOFT DESIGNED FOR A COUPLE AND THEIR 3 CATS

HAO Design Studio designed this apartment in Kaohsiung City, Taiwan for a couple, their three beloved cats, and all of their collectibles. They swapped out the bright marble floors for a more subdued concrete, which instantly set the tone for the modern/industrial space.

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Un panneau de fer accueille les propriétaires et les invités à l’entrée avec leur image favorite.

An iron panel welcomes the homeowners and guests upon entering with their favorite image.

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Une fois à l’intérieur, l’espace est lumineux et ouvert et affublée d’un mélange de découvertes modernes et vintage.

Once inside, the space is bright and open and decked out with a mix of modern and vintage finds.

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Le plateau de contreplaqué massif est le point culminant de la salle de séjour contenant les livres et autres documents éphémères.

The massive plywood shelf is the highlight of the living room holding books and other ephemera.

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Dans la salle à manger, la table est faite de bois et de tuyaux, comme l’étagère suspendue sur le mur de briques. Un téléphone vintage rouge pend à côté.

In the dining room, the table is made from wood and pipes, as is the shelf hanging on the brick wall. A red vintage phone hangs beside it.

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Juste à côté de la salle à manger il y a le repaire des chats, un espace pour eux pour jouer et dormir.

Just off the dining room is the cat den, a space for them to play and sleep.

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Les chats accèdent à cette zone via une porte voûtée construite juste pour eux.

The cats access the area via an arched doorway built just for them.

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Le meuble de bibliothèque coulisse pour révéler leur collection de disques.

The display cases slide to reveal storage for their collection of records.

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Cet espace est également utilisé pour regarder des films sur un grand écran qui descend automatiquement.

That space is also used to watch movies on a big screen that pulls down.

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Lorsqu’elle était une jeune fille, Carol Guzy a toujours voulu être une artiste. Mais comme elle venait d’une famille de la classe ouvrière de Bethléem, Pennsylvanie, une telle ambition semblait impossible. “Tous les gens que je connaissais me disaient : “Oh, si vous êtes une artiste, vous allez mourir de faim”, se souvient-elle. “Vous devez faire quelque chose de vraiment pratique.” Alors Guzy choisit d’aller à l’école d’infirmière. A mi-chemin, elle réalisa qu’elle ne serait pas, ne pouvait pas, être une infirmière. “J’étais morte de peur, à l’idée que je pourrais tuer quelqu’un en faisant une erreur stupide”, rit-elle. Ainsi, alors qu’elle essayait de comprendre ce qu’elle allait faire de sa vie, un ami lui a donné un appareil photo et elle a pris un cours de photographie. Sa fascination pour la photographie l’a conduite à un stage puis un emploi au Miami Herald. En 1988, elle partit au journal “Post”. Ses photographies ont remporté trois prix Pulitzer et trois récompenses pour la photographie de l’année au concours annuels des photographes de la Presse Nationale.

CAROL GUZY, PHOTOGRAPHER

As a young girl, Carol Guzy always wanted to be an artist. But as she was coming of age in a working-class family in Bethlehem, Pa., such an ambition seemed impossible. “Everyone I knew said, ‘Oh, if you’re an artist, you’ll starve,'” she recalls. “You have to do something really practical.'” So Guzy chose to go to nursing school. Halfway through she realized she would not, could not, be a nurse. “I was scared to death I was going to kill someone by making some stupid mistake,” she laughs. So while she was trying to figure out what to do with her life, a friend gave her a camera and she took a photography course. Her fascination with photography led to an internship and then a job at the Miami Herald. In 1988 she moved to The Post. Her photographs have won three Pulitzer Prizes and three Photographer of the Year awards in the National Press Photographers’ annual contest.

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Réfugiés kosovars Agim Shala, est passé à travers une clôture de barbelés dans les mains des grands-parents dans un camp géré par les Emirats Arabes Unis à Kukes, en Albanie. Les membres de la famille Shala ont été réunis ici après avoir fui le conflit au Kosovo.
La photo fait partie du lauréat du prix Pulitzer Washington Post (2000) sur le sort des réfugiés du Kosovo.

Kosovar refugee Agim Shala, 2, is passed through a barbed wire fence into the hands of grandparents at a camp run by United Arab Emirates in Kukes, Albania. The members of the Shala family were reunited here after fleeing the conflict in Kosovo.
The photo is part of The Washington Post’s Pulitzer Prize-winning entry (2000) about the plight of Kosovo refugees.

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Partage d’un avenir incertain
Dans les mois après leur naissance, les siamoises Jade et Erin Buckles ont enduré des procédures médicales pour se préparer à la séparation tandis que leurs parents étaient aux prises avec les défis inévitables pour prendre soin des jumelles.

Sharing an Uncertain Future
In the months after they were born, conjoined twins Jade and Erin Buckles endured medical procedures to prepare for separation while their parents grappled with the challenges of caring for the twins.

Colombia, 1985

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Haïti, 1994

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THE OVERNIGHT

Alex, Emily, et leur fils RJ, sont nouveaux à Los Angeles. Une rencontre fortuite dans le parc leur fait connaître les mystérieux Kurt, Charlotte, et Max. Un rendez-vous de famille devient de plus en plus intéressant au fur et à mesure que la nuit se passe.

Alex, Emily, and their son, RJ, are new to Los Angeles. A chance meeting at the park introduces them to the mysterious Kurt, Charlotte, and Max. A family “playdate” becomes increasingly interesting as the night goes on.

DADDY COOL

Entre fous rires et crises de larmes, Cameron Stuart ne sait plus où donner de la tête. Diagnostiqué bipolaire, Cameron suit un traitement dans le but de reconquérir sa femme Maggie et de réintégrer le cocon familial qu’ils forment avec leurs deux filles. Mais lorsque Maggie décide de quitter Boston pour partir à New-York reprendre ses études, la jeune femme n’a pas d’autre choix que de confier la garde de ses enfants à ce père pas tout à fait comme les autres…

INFINITELY POLAR BEAR

Maya Forbes autobiographically inflected Infinitely Polar Bear stars Mark Ruffalo as Cameron, a man who suffers from bipolar disorder. After a breakdown forces him to leave his family and move into a halfway house, he attempts to rebuild a relationship with his two daughters, and win back the trust of his wife Maggie (Zoe Saldana). When Maggie decides to go to business school in New York, they decide that he will move back in and take care of the day-to-day care for the kids.

Pendant la semaine du design 2015 à New York, Piero Lissoni se joint à un groupe d’émergents designers, architectes et artisans de Brooklyn, produisant à la fois de façon indépendante et pour les plus grandes marques – afin de réaliser la “maison temporaire Lissoni”. Le designer italien a conçu l’ultime espace contemporain pour vivre et travailler, en associantes pièces classiques produites localement.

During new york design week 2015, piero lissoni joins forces with a group of emerging brooklyn designers, architects and artisans — producing both independently and for leading brands — in the realization of the temporary ‘casa lissoni’. the italian designer has conceived the ultimate contemporary space for living and working, pairing classics with locally-produced pieces.

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The Governor’s Ball Music Festival 2015, Randall’s Island, New York

Littéralement le bal des gouverneurs – n’a rien à voir avec la politique. Il s’agit plutôt d’un festival de musique de trois jours, organisé sur une toute petite île, aux confins de Manhattan, du Queens et du Bronx. L’un de ses meilleurs atouts : la vue. En effet, peu de choses surpassent la contemplation du panorama de New York au son de votre groupe préféré.

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L’ultime dérive amazonienne… C’est un drôle de bateau haut sur l’eau ressemblant avec son top en toile à un lodge flottant. Conçu pour longer les rives péruviennes de l’amazone sur son tronçon navigable, de nauta à iquitos, l’Aria dévoile un monde à dévorer des yeux avant qu’il ne disparaisse en fumée.

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SUR UN MONDE FRAGILISE, MENACE

Bien sûr, les puristes et les géographes l’assurent, un ruisseau chétif jaillissant au pied d’une croix dans la Cordillère des Andes serait la source de l’Amazone. Mais en réalité, le fleuve vénéré par les Indiens naît en majesté de la confluence du Marañón et de l’Ucayali, à Nauta, au Pérou. C’est ici que l’Aria, amarré sur un ponton chahuté par le courant, attend ses passagers pour leur révéler un monde où l’eau et la forêt s’imbriquent, se nourrissant l’une de l’autre. Où les singes capucins violent le territoire des tapirs et des anacondas. Où les piranhas se tapissent dans les flots glauques guettant leur proie de leurs dents acérées. Où un lamantin voire une tortue Charapa, espèces toutes deux également menacées, pointent parfois devant l’objectif des croisiéristes jouant les explorateurs. Pour l’heure, dans la nuit d’encre suintant d’humidité, on avance à pas comptés sur la passerelle lancée entre la terre et le navire, éclairés par le faisceau vacillant d’un spot éphémère.

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DEUX EXPLORATIONS PAR JOUR

Lumière ! Aveuglante presque sur les ponts, dans les coursives et les cabines lorsque l’on prend pied sur l’Aria, salués, comme la tradition maritime le veut, par le capitaine Juan, dont la bedaine pointant sous l’uniforme laisse deviner l’appétit pour la bière locale. Les politesses d’usage échangées, on pénètre dans l’univers imaginé par Jordi Puig, architecte péruvien dont les réalisations terrestres, villas aux lignes épurées, boutique-hôtels comme le Titilaka sur le lac Titicaca, s’affichent en une des magazines internationaux d’architecture. À bord, le designer a décliné toutes les nuances couleur bois, de l’acajou des parquets, au teck des ponts, du wengé des meubles au lin des canapés, comme pour mieux se fondre dans l’environnement forestier que l’Aria fend à vitesse réduite.

Car c’est là le sujet : l’Amazone représente la plus grande réserve d’eau douce de notre planète, 12%. À condition qu’on stoppe sa mise en culture et sa déforestation non contrôlées. Au petit matin, quand le soleil se glisse entre les tentures, branle-bas de combat. Chacun s’arnache pour la première excursion sur une barque à fond plat, idéale pour s’enfoncer dans les méandres du fleuve jusqu’au village indien le plus isolé, jusqu’au minuscule rio de la Réserve Pacaya-Samiria, « la jungle des miroirs », plus vaste forêt inondable d’Amazonie, patchwork de lagunes, lacs, marais, prairies humides. Silence ! Pour ne pas effrayer les quelque deux cents espèces animales répertoriées par les gardes de la Réserve et surprendre aux aguets le jaguar, suivre le vol d’un couple de toucans, apprécier la technique de pêche des autochtones en équilibre sur leur pirogue. Et rêver que les hommes deviennent assez sages pour arrêter leur massacre à la tronçonneuse. 

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L’ILE DES CHASSEURS D’OISEAUX

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Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas revenu depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d’y être découvert. Cependant, dès l’autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires. Sur cette île tempêtueuse du nord de l’Écosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l’expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Que s’est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd’hui ? Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au coeur de l’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes l’auteur tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

L’HOMME DE LEWIS

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En rupture de ban avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de Lewis. La mort tragique de son jeune fils a pulvérisé son mariage. Impuissant et résigné, il a quitté la police. La lande balayée par les vents, la fureur de l’océan qui s’abat sur le rivage, les voix gaéliques des ancêtres qui s’élèvent en un chant tribal : il pense pouvoir retrouver ici un sens à sa vie.
Mais, Fin à peine arrivé, on découvre le cadavre d’un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière. Les analyses ADN relient le corps à Tormod Macdonald, le père de l’amour de jeunesse de Fin, et font de lui le suspect n° 1. C’est une course contre la montre qui s’engage alors : l’inspecteur principal est attendu sur l’île pour mener l’enquête et il n’épargnera pas le vieil homme, atteint de démence sénile.
Au rythme des fulgurances qui traversent l’esprit malade de Tormod, le passé ressurgit, douloureux, dramatique, et dévoile le sort que la société écossaise a réservé pendant des décennies aux «homers» : ces enfants orphelins ou abandonnés que l’Église catholique envoyait sur les îles Hébrides.
Après L’île des chasseurs d’oiseaux, on retrouve ici avec bonheur la figure d’un enquêteur indécis à la croisée des chemins, tenté de construire son avenir sur les cendres du passé. L’Écosse mystérieuse, majestueuse et sauvage est un écrin de rêve pour ces vies dans la tourmente, magistralement orchestrées par Peter May.

LE BRACONNIER DU LAC PERDU

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Depuis qu’il a quitté la police, Fin Macleod vit sur son île natales des Hébrides, à l’ouest de l’Ecosse. Engagé pour pourchasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages des domaines de pêche, il retrouve Whistler, son ami de jeunesse. Le plus brillant des enfants de Lewis. Le plus loyal aussi qui, par 2 fois, lui a sauvé la vie. Promis au plus bel avenir, il a pourtant refusé de quitter l’île où il vit aujourd’hui comme un vagabond ; sauvage, asocial, privé de la garde de sa fille unique. Et d’entre tous, il est le plus redoutable des braconniers. Quand Fin se voit contraint de le traquer, Whistler, de nouveau, l’arrache à la mort et le conduit jusqu’à un lac qui abrite depuis 17 années l’épave d’un avion.L’appareil que tous croyaient abimé en mer, recèle le corps d’un homme assassiné.
Dans sa quête pour résoudre l’énigme, Fin opère un retour vers le passé qui le confronte aux 3 femmes qui ont marqué sa vie : Marsali qui a hanté toute son existence, Mairead à la voix pure qui a envouté ses premières années d’homme, Mona dont l’a séparé pour toujours la mort tragique de leur fils.
Opus final de la trilogie de Lewis, “Le Braconnier du lac perdu” en est aussi le plus apocalyptique. Alors que ressurgissent les démons enfouis et que les insulaires affrontent une nature dévastatrice, l’heure des comptes a sonné et les damnés viennent réclamer leur lot de victimes.