LE MAITRE DES ILLUSIONS DE DONNA TARTT
Ecrit en dix ans et publié à l’âge de 28 ans, « Le maître des illusions » est un de ces pavés mythiques que les lecteurs se recommandent, par bouche à oreille, d’année en année. Il est l’oeuvre d’une jeune Américaine, née à Greenwood, Mississippi, écrivain précoce, publiant ses premiers poèmes à treize ans et camarade de lycée d’un certain Bret Easton Ellis à qui elle a notamment dédié ce premier roman. Publié en 1993, ce campus-novel, en forme de faux-thriller, qui entremêle passion intellectuelle, littéraire et sentiments absolus jusqu’à la folie meurtrière, fut un succès mondial. Traduit dans 23 langues, « The Secret History », son titre original, fit de Donna Tartt une star littéraire.
RESUME
Je suppose qu’à un moment de ma vie, j’aurais pu avoir bien d’autres histoires en réserve, mais maintenant il n’y en a plus qu’une.
C’est la seule histoire que je serai jamais capable de raconter. En décrochant une bourse à l’université de Hampden, dans le Vermont, Richard Papen ne laisse pas grand chose derrière lui : la Californie, qui lui déplaît ; son adolescence, faite de souvenirs incolores ; et ses parents, avec qui il ne s’entend pas.
Hampden est une porte de sortie inespérée, l’opportunité de vivre une nouvelle vie. Passées quelques semaines, il est bientôt attiré par un professeur atypique, Julian Morrow, esthète capricieux qui enseigne les lettres classiques à cinq étudiants apparemment très liés.
Contre l’avis de ses professeurs, il tente de s’introduire dans le groupe de ces jeunes gens marginaux sur qui courent les plus folles rumeurs. Et il est loin d’imaginer ce que lui coûtera sa curiosité. Le monde de Donna Tartt est pragmatique, froidement réel.
D’une plume précieuse et nette, chirurgicale, elle part à la recherche de notre part de perversité et creuse en profondeur.
L’écrivain américain livre dans ce premier roman une intrigue surprenante, aux rebondissements inattendus qui laisse entrevoir qu’elle a beaucoup de talent. Trop sûrement pour ceux qui ont le sommeil léger. –Hector Chavez